L’économie des quartiers du canal est d’un dynamisme surprenant.
Qui aurait cru que les immigrés libanais qui s’installaient dans le quartier de Cureghem au début des années 70 construiraient un réseau mondial pour le commerce des voitures d’occasion ! À quelques centaines de mètres d’ici, des dizaines de milliers de voitures d’occasion provenant de toute l’Europe sont vendues et expédiées vers l’Afrique de l’Ouest. La Toyota Corolla qui est au-dessus de vos têtes a fait la renommée et souvent la fortune des entrepreneurs du secteur.Sa mécanique robuste, simple à réparer en faisait une voiture particulièrement appropriée pour l’Afrique.Le commerce automobile d’aujourd’hui est une activité économique importante. Il assure un métier à beaucoup de personnes qui n’auraient pas eu d’autres opportunités en dehors de ce secteur d’activité ! Le débat aujourd’hui est ouvert : cette activité doit-elle rester à Cureghem ou déménager au nord de Bruxelles ?Le canal doit-il jouer un rôle plus important dans le transport des véhicules et des marchandises en général ? Mais les voitures d’aujourd’hui sont aussi les héritières d’une tradition prestigieuse. Et oui ! Au tournant du 20e siècle, le quartier du canal avait sa propre industrie automobile de pointe. Avez-vous entendu parler de Pipe ou Miesse, ou encore de la « Torpille » ?
HEYVAERT – COTONOU
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