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Entre 1870 et 1910, des chantiers gigantesques voient le jour à Bruxelles pour modeler une ville bourgeoise.

Les expropriations chassent de nombreux habitants vers la périphérie; en particulier, vers Cureghem et Molenbeek.En même temps, l’industrie attire les habitants des campagnes. Touchée par des famines et le chômage, l’immigration de l’ouest de la Flandre sera importante. Mais tous les migrants de Flandre ne s’installeront pas en ville. Le développement du « Boerentram », littéralement le tramway des paysans, permettra d’amener les ouvriers aux usines, les fils aux écoles techniques et de garder les femmes au village, dans une Flandre catholique  les curés craignent les mauvaises influences et la montée du socialisme en ville.  Le théâtre flamand connaîtra des heures décisives à Molenbeek. Celui qui a ouvert cette lutte à Bruxelles n’est autre que Jacob Kats. Pour lui, la lutte des Flamands fait partie de la lutte pour les droits des ouvriers. On lui attribue l’importation d’Angleterre de l’idée du meeting politique. Et qui dit Flandre dit cyclisme. Des clubs voient le jour à Anderlecht, et le championnat du monde est organisé à Molenbeek en 1910. La suite est brillante! De 1950 à 1980, on retrouve à Anderlecht de grands noms de champions cyclistes et de grands mécaniciens du vélo. La vie associative flamande à Bruxelles est riche. Le « Bond der West Vlamingen van Brussel » est un exemple. Il est créé en 1906 à deux pas du canal par des flamands de Kortrijk pour promouvoir la solidarité entre les Flamands de l’Ouest et valoriser leur culture et leur langue.

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Quai Demets, 23 1070 Anderlecht

Du lundi au vendredi 9h -17h